Festival des Films du Monde

234 longs métrages [dont 105 en premières mondiales], 13 moyens métrages, 208 courts métrages, plus de 70 pays représentés et 8 sections : Compétition mondiale, Compétition mondiale des premières œuvres, Hors concours, Regards sur les cinémas du monde [Amériques, Europe, Asie, Afrique, Océanie], Documentaires du monde, Hommages, Cinéma à la belle étoile et le Festival du film étudiant canadien... Le Festival des Films du Monde de Montréal fête sa 32ème édition du 21 août au 1er septembre 2008. Après quelques années de flottements dû à un manque de crédibilité et de soutiens financiers, de transparence dans sa direction et à une baisse de fréquentation, cet évènement s'est renouvelé en 2007, pour le plus grand bien des amateurs du 7ème art. Son ambition forte est d'encourager la diversité culturelle et la compréhension entre les peuples à travers l'art cinématographique en favorisant la découverte de nouveaux talents et l'innovation.
Quelques faits saillants : Le film Faubourg 36 de Christopher Barratier, réalisateur de Les Choristes, fera l'ouverture de la Compétition mondiale.
Des hommages à Alan Ladd Jr. producteur, lauréat d'un Oscar® pour Braveheart et à Tony Curtis célèbre acteur américain au 100 films dont Certains l'aime chaud avec Jack Lemmon et Marilyn Monroe.
Brian de Palma, le plus hitchcockien des cinéastes américains, donnera une leçon de cinéma dans sa Master Class.
Deux films québécois ont été sélectionnés pour la Compétition mondiale : En plein Coeur de Stéphane Géhami, une amitié masculine entre deux écorchés vifs [cf. bande annonce] et Ce qu'il faut pour vivre de Benoît Pilon qui raconte l'histoire d'un chasseur inuit dans les années 50, atteint de tuberculose et déraciné dans un sanatorium de Québec [site du film].
Le cinéma bavarois sera à l'honneur avec une projection de 10 longs métrages et de 2 courts.
A voir : le film espagnol Bienvenido a Farewell-Gutmann de Xavi Puebla [cf. bande annonce] : une fable sur les thèmes de l’ambition, la quête effrénée de l’ascension professionnelle et sur la névrose contemporaine de la dépendance au travail, à l’alcool et au sexe. Certains d'entre vous s'y reconnaîtront...;-)
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